TRAIL HIVERNAL DE LA MOSELOTTE (42 km), Vosges, 19 février 17 : « Enfin le printemps » !
TRAIL HIVERNAL DE LA MOSELOTTE (42 km), Vosges, 19 février 17 : « Enfin le printemps » !
Une semaine après la Belgique qui m'aura permis de me tester dans des conditions de course (mais sans pression aucune!), direction Cornimont pour participer au trail hivernal de la Moselotte (nouvelle distance : 42 km et , me semble – t – il, 1900 mètres de D+, peut - être plus) et retrouver cette nature vosgienne qui sied tant à mes pieds qu'à mon cœur. Le départ étant donné dimanche à l'aube, j'arrive samedi après – midi et en profite pour effectuer une petite reconnaissance du départ après retrait de mon dossard (le soleil est radieux), empruntant environ 1 km de route en montée. Il faudra bien ça pour s'échauffer. Néanmoins, j'aperçois un départ de single à travers bois que je prends, esquivant ainsi 200 mètres de route. Dommage qu'on ne l'ait pas pris le jour J. Mais soit …
Retour à l'hôtel, je prépare mes affaires, il est 19H passés, je demande si je peux souper : on me propose une « Vosgiflette » (c'est comme une tartiflette, mais avec du Munster) ; je me laisse tenter, oubliant soudainement qu'il y a de la crème. J'aurai eu plaisir à la déguster, mais le déplaisir de la rendre dans son intégralité … Un peu de lecture, j'éteins la lampe sur ces lignes de Frédéric Lenoir : « Chaque sentier est fait d'obstacles à surmonter et laisse découvrir des paysages magnifiques. Ce qui compte, ce n'est pas de gravir cette montagne, ou bien celle- ci, ou bien encore celle – là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, avec persévérance, avec le cœur ouvert, et l'esprit vigilant ». (L'Ame du monde, 2015)
Dimanche matin : ça pince, - 3 degrés, j'arrive une demi – heure avant le départ (départ à 7h). Certains (et certaines) sont court – vêtus ! J'en ai froid dans le dos. Je m'échauffe un peu, puis je me fonds dans la foule derrière la ligne de départ. Nous sommes 181 participants sur le 42 km . Nous sommes déjà à la pointe du jour. On s'élance enfin, cette partie initiale de route passe finalement vite, puis on s'engouffre dans les bois. La première montée me met le feu aux mollets ! Ca tire, ça brûle ...Vite du plat, que je détende les jambes. Puis ça va mieux au fil des km.
Le lever de soleil derrière la montagne est un spectacle tellement éphémère, mais tellement beau qu'il mérite une petite pause photos, puis ça repart, en descente. J'aperçois un coureur qui s'est visiblement fait mal, je m'arrête, lui donne ma bande strap pour soulager son genou et lui recommande d'arrêter si ça ne va pas mieux. Je file de nouveau vite, prenant autant de plaisir dans les descentes que dans dans les montées, maintenant que la « machine » est échauffée.
Le parcours est remarquablement balisé ; je trouve tout de même le moyen de prendre une mauvaise direction, mais me fait rappeler à temps. Merci au coureur (que je retrouve au premier ravito) qui pensait que j'allais chercher des champignons !
La neige se fait rare, mais voilà que peu de temps après le deuxième ravito le parcours nous conduit enfin sur des pistes enneigées.
Depuis un moment je cours avec Béatrice, nous nous soutenons mutuellement dans l'effort et parvenons à papoter, nous émerveillant des splendides paysages enneigés, et échangeant beaucoup sur nos courses et expériences respectives. Nous nous disons aussi que si le parcours avait été entièrement enneigé, la course aurait été physiquement très éprouvante. Finalement, c'est très bien comme ça !
Quelques km avant la fin, je laisse Béatrice filer de l'avant, elle a encore beaucoup sous les semelles ! Moi ça va, mais je ne force pas dans la descente finale, ne voulant surtout pas éveiller une moindre douleur au genou.
Retrouvailles au gymnase, où nous pouvons être fières de nous. Béatrice fait 6ème, moi 7ème féminine sur un 42 km où nous n'avons pas lésiné sur l'effort, mais sans se faire mal, profitant au maximum des décors, prenant du plaisir à chaque mètre foulé : n'est- ce pas le plus important ?
Je retrouve aussi notre championne messine Anne – Sophie venue à bout du 27 km.
En conclusion, une course merveilleuse (et qui plus pour la bonne cause, celle de la lutte contre le cancer), une météo au top, des chemins diversifiés, des décors grandioses, une nature authentique, de beaux dénivelés (aïe, aïe), une organisation irréprochable, une ambiance fantastique et zéro douleur pour moi.
Photo d'avant course trouvée sur le facebook du THM.
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