TRANSJU’TRAIL (dimanche 5 juin 16), 36 km, 2000 m de D+ : A MOREZ LE SOLEIL PORTE UN DOSSARD ...(provisoire)
TRANSJU’TRAIL (dimanche 5 juin 16), 36 km, 2000 m de D+ : A MOREZ LE SOLEIL PORTE UN DOSSARD ...(provisoire)
Départ de Morez à 9H15
Arrivée aux Rousses, 6H02 plus tard …
Prendre le départ de ce trail jurassien relevait de l’improbable compte tenu d’ennuis de santé survenus le week – end précédant l’épreuve.
Quoiqu’il en soit, ce court séjour dans le Jura (que je n’avais pas revu depuis l’adolescence) ne pouvait que constituer une trêve bénéfique, et me permettre, si j’avais la forme pour y participer, de découvrir un terrain parfaitement inconnu à mes pieds, une nature et un relief différents du massif vosgien, des paysages bien sûr inédits pour mes yeux, car c’est d’abord pour les beautés de la nature que je me lance dans ce genre d’aventures.
Le retrait des dossards a lieu samedi dans l’après – midi à Morez, sur la place de l’Hôtel de Ville, somptueux bâtiment. La météo est plutôt favorable. Le soir, repas reconstituant avec les amis. Depuis quelques jours je reprends tout doucement du jus.
Le lendemain, nous prenons à 7H30 le bus aux Rousses devant l’Office de tourisme (Rousses = lieu d’hébergement et lieu d’arrivée de la course) qui nous emmène à Morez, un quart d’heure plus tard. L’attente est longue, mais nous voyons passer les premiers du 72 km qui arrivent à mi – parcours. J’ai le temps de digérer mon p’tit déj’ et de prendre un petit Expresso pour me booster.
9H : on commence à se grouper, le temps se lève, et pile à 9H15 quand le signal du départ retentit, le soleil fait une entrée en scène éblouissante, mais malheureusement éphémère puisqu’il déclarera forfait peu de temps après (se réveillant de nouveau lors de la difficile montée de la Dôle).
Première montée cool car il y a foule.
Le parcours est très plaisant. Ca monte et ça descend constamment.
La montée de la Dôle est éprouvante, certes rien à voir avec le Pic du midi ou Hautacam dans les Hautes Pyrénées, mais c’est dur dur, et le punch me fait défaut. Deux semaines auparavant j’avais beaucoup donné pour les Quatre vents, et j’avais encore une fatigue générale, mais ce n’est pas une excuse, il faut aller de l’avant, et donner l’impulsion au mental. Le soleil, en plus, nous accompagne jusqu’au sommet , jusqu’à l’Observatoire. Ca glisse énormément. Pas une seule gamelle pour ma part, j’ai acquis un sens de l’équilibre maximal grâce à mon poignet cassé !
La boule est encore bien loin !
Ca devient bon !
Puis la météo se dégrade. De la pluie était annoncée à midi (mais à vrai dire je ne sais plus où j’en suis sur le parcours, et à quelle heure j’ai atteint la Dôle!), les premières gouttes se feront sentir à midi.
La traversée des pâturages me saisit par sa beauté, l’immensité de la nature se dévoile peu à peu à nos yeux ; et comme elles sont jolies les vaches jurassiennes ! (et comme il est bon le Comté!)
Plusieurs coups de tonnerre crèvent le silence, mais l’orage semble lointain, en tout cas derrière nous. J’apprends que les coureurs arrivés un quart d’heure après moi ont dû essuyer une tempête de grêle.
Dernière difficulté, la montée direction les Rousses, puis encore des descentes où il faut s’armer de prudence tellement le terrain est glissant et incertain.
Passage inattendu dans le fort des Rousses, puis dernier tape – cul direction le stade, dernière ligne droite (interminable, malgré un regain d’énergie), sous la pluie, puis c’est l’arrivée.
Pas de douleurs musculaires les jours suivants.
Un très joli trail, moins difficile sur le plan technique que certains trails vosgiens, mais beaucoup de montées, et un terrain rendu difficile par les pluies.
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