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VARS MOUNTAIN TRAIL (3 août 2014): une première édition écourtée, mais très belle

VARS MOUNTAIN TRAIL (dimanche 3 août 2014) : UNE PREMIERE EDITION ECOURTEE

 

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C’est le nouvel événement sportif des Hautes Alpes : un trail de montagne au départ de la station de ski de Vars les Claux qui se décline en deux formats :

-          le Tour des Crêtes (43 km et 3100 mètres de dénivelé positif)

-          la Boucle de Peynier (23 km et 1500 m de D+)

 

J’étais DONC (comme une évidence …) inscrite sur le grand format.

 

Nous arrivons à la station mercredi soir, sous un beau ciel bleu. Ce n’est pas l’envie qui me manque de poser déjà un pied sur ce splendide domaine skiable qui s’ouvre à nos yeux émerveillés. Attendons le lendemain …

 

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    Jeudi matin, sans attendre, je m’équipe de la tête aux pieds, m’empare des bâtons afin de limiter au maximum la fatigue et entreprends une première reconnaissance du parcours, ou tout au moins des premiers km : la montée du Col de Vars, une montée pas bien méchante. J’arrive au petit lac, puis je me hasarde à « sortir des sentiers battus » afin de profiter de vues magnifiques et plongeantes à souhait

 

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Le lendemain, nous partons en randonnée avec une guide de moyenne montagne, et nous nous retrouvons sur le parcours de la course : d’abord une partie du 23 km qui emprunte le chemin des crêtes (à partir du lac de l’Etoile).

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Difficile de suivre Patrick Michel, le Directeur de course, qui balise le chemin avec une vélocité qui suscite toute notre admiration.

 

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Après, nous nous retrouvons à la bifurcation (23 km / 43 km), et suivons une bonne partie du parcours grand format.

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  Samedi après – midi, je découvre le parcours à partir du 30ème km, où se trouvera le deuxième ravitaillement et où m’attendra Guy pour me donner les bâtons. En effet, ça monte raide, mais c’est roulant, quoique très glissant. Je ne vais pas loin car je veux économiser mes forces.

 

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Je reviens sur Vars les Claux retirer mon dossard … et mon beau tee – shirt Patagonia. J’apprends que nous ne sommes pas très nombreux sur le 43.

 

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   Samedi soir, éclate un gros orage de grêle. Les prévisions météo se sont avérées justes. Qu’en serait – il du lendemain matin ?

  

  Dimanche matin, une fois les pluies dissipées (ouf ! car il fait frisquet), nous arrivons sur le lieu de départ de la course.

 

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Je m’échauffe un peu, fais monter le cœur, bois un peu, et me positionne tout doucement au niveau de l’arche de départ.

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En effet, l’effectif est assez restreint (peut – être 80 coureurs, et quelques femmes avides comme moi de grands espaces et d’envolées sur les sommets). Patrick Michel prend la parole pour le « briefing » et annonce qu’en raison des conditions météo peu engageantes, la décision la plus sage est d’annuler le 43 et de rabattre les coureurs sur le 23. Personne ne bronche puisque qu’il y va de la sécurité des coureurs, mais un petit pincement se fait au cœur. Il est 7H55 … pourtant on voit que les nuages se lèvent, mais les pluies abondantes ont rendu certains passages très glissants.

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Alors, vite on étudie le profil du 23, et une heure après, 297 coureurs prennent place derrière la ligne.

 

    Du coup, je pars vite et me rends compte que ce col de Vars est traître, ça monte bien (mais pas longtemps), et fort heureusement les températures sont favorables. Puis je redescends sur la route que je traverse pour aborder la fantastique ascension de Tête de Paneyron (2785 mètres), la partie la plus technique, la plus difficile et de loin la plus intéressante du parcours.

 

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Ca monte crescendo. Ce n’est déjà plus la même ambiance … pour l’instant je ne lève pas trop la tête, je regarde droit devant moi, je me concentre sur mon effort dans ce silence qui laisse uniquement échapper les bruits de respiration, car l’oxygène va manquer au fur et à mesure qu’on prend de la hauteur. Mais c’est là que je commence à me sentir bien (malgré mes doigts engourdis par le froid), en harmonie avec ce décor singulier que je contemple à l’occasion d’arrêts éphémères. Les nuages accrochés aux cimes, le soleil qui se lève sur le versant opposé, le sol dénudé, presque uniquement constitué d’éboulis, de graviers, de pierres grises, confèrent au paysage un aspect étrangement lunaire … La vue, une fois la tête de Paneyron conquise, est sublime. On se sent infiniment petit, minuscule, insignifiant, dans l’immensité cosmique et infinie qui ne peut que forcer le respect …

 

    Première descente vertigineuse, les pierres roulent entre les pieds, quand est – ce qu’on arrive en bas, car c’est interminable ? Puis ça remonte, puis ça redescend, et là il ne faut pas se louper : c’est très empierré et raide. Une bénévole postée à l’occasion nous aura avertis.

 

Au 12 ème km environ, on attaque la partie plate (le chemin des crêtes de l’Etoile) ; je constate alors que si la montée a été relativement aisée pour moi (ça paye le fractionné sur des « murs »), le plat est nettement moins évident. La course de dénivelé se métamorphose alors en course de vitesse …

 

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Au plat succède inéluctablement la descente … jusqu’au 17ème km où se trouve posté l’unique stand de ravitaillement. Et ça redescend encore. Les paysages ont changé : c’est plus « campagnard », plus verdoyant, on se rapproche de la civilisation. Au 20ème km on retrouve de la bosse : 3 côtes successives à monter, la pire étant le front de neige (la dernière) …, mais ça va.  Au bout de 3H42 de course, je franchis (déjà)  la ligne d’arrivée, absolument pas fatiguée, ayant considéré cette course comme un entraînement où j’ai pu exercer ma VMA un peu plus que de coutume.

 

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En plus, il fait beau ! La remise des prix se fait sous un soleil radieux. L’organisation, compte tenu de l’annulation du 43, a tenu a récompenser les 6 premiers / premières au scratch et 6 premiers / premières de chaque catégorie hors scratch. Initiative appréciable. La première aura mis seulement 2H50 …et sera classée 15ème au scratch.

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12/08/2014
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