HALLOWEEN 2017 (10 km, Fameck) : une météo à faire pleurer les citrouilles (22 oct.)

HALLOWEEN 2017 (10 km, Fameck) : une météo à faire pleurer les citrouilles (22 oct.)

La météo qui s’annonçait pluvieuse et frisquette n’a pas découragé celles et ceux pour qui cette course est d’abord et surtout une course festive aux couleurs d’Halloween. Nombreux sont ceux qui ont joué le jeu, ou tout au moins porté un petit signe distinctif, histoire d’être dans l’ambiance.

- Où est ton déguisement, 2ni !

- Ah, oublié qu’il fallait se déguiser …

mais non, in extremis il sera revêtu du tee – shirt à l’effigie de la course. Absous le 2ni !

Un petit quart d’heure avant le départ, je me résous à pointer le nez (euh la citrouille …) dehors, cours juste ce qu’il faut pour faire croire à un échauffement, prends quelques photos, zig - zague un peu (en prévision d’un parcours virevoltant dans les rues de Fameck et Serémange), mais rien n’y fait, le froid me saisit tandis qu’une pluie fine et bien fraîche se met à tomber et à arroser les quelques citrouilles éparses dans le peloton.

Soudainement une détonation se fait entendre : c’est le départ de la 5^ème édition de la course Halloween organisée par le Fensch Moselle athlétisme. Je suis placée à l’arrière, n’ayant nulle point l’intention de me dépasser, d’abord le fun, la vitesse on improvisera ! Une jolie haie de petits coureurs en herbe parée des couleurs d’Halloween (les enfants sont quasiment tous déguisés) nous acclame.

Je cours tranquille, mais je déchante vite, j’ai beau courir, je ne parviens pas à me réchauffer si bien que je décide de hâter le pas au bout de 1000 mètres. Et ça marche, la température monte proportionnellement à la première montée, cité Bosment.

Mon rythme est réglé tel un régulateur de vitesse, jamais dans le rouge, alors on s’y colle d’autant plus que depuis le premier km j’ai en ligne de mire la petite Lola à 4 pattes que je décide de rattraper pour faire plus ample connaissance avec elle.

Je ne m’arrête pas longtemps au ravito du 5^ème km, engloutis deux morceaux de banane, et finis, avenue du Gal de Gaulle à me retrouver à sa hauteur et à échanger quelques mots avec sa maîtresse. Je suis admirative : la petite chienne court devant, obéissant à la moindre injonction de sa maîtresse ; un plaisir sportif partagé et une belle complicité, une petite chienne attentive, jetant régulièrement un coup d’œil à l’arrière pour s’assurer que sa maîtresse n’est pas loin.

Un km avant la fin, la pluie se remet à tomber, sérieusement cette fois, j’encourage certains coureurs (pas facile la fin, car ce n’est pas plat !), passe la vitesse supérieure et aperçois la Cité des sports, lieu d’arrivée, mais une soudaine bourrasque de vent à chasser les chats noirs ralentit furieusement ma course, je lutte, la pluie est drue, ça descend, je franchis la ligne d’arrivée. Le chrono indique 52 minutes et quelques secondes. J’ai vraiment apprécié ce petit parcours urbain, rarement droit, éludant dans la mesure du possible les portions de route où ça circule, privilégiant pistes cyclables, chemins gravillonnés et passages dans les petits quartiers. Le parcours est légèrement vallonné, ce qui ajoute de la diversité et un peu de difficulté, car force est d’admettre que depuis longtemps je n’avais vu défiler les kilomètres aussi rapidement.

On nous sert la soupe potiron faite maison, la soupe tant attendue, un vrai délice, elle est parfaite, rien à redire. Remise ensuite des récompenses (classement et déguisement), au regret que les meilleurs ne jouent pas le jeu du déguisement, et apéritif pour clore dans la joie et la bonne humeur cette nouvelle édition plutôt réussie malgré une météo boudeuse et humide.