fondue-de-course-57

fondue-de-course-57

SMIVO (SEMI MARATHON VALLEE DE L'ORNE)

 

SMIVO (SEMI MARATHON VALLEE DE L’ORNE) : un bon présage

L'épreuve du jour (17 mars) était la suivante: boucler les 21,1 km du SMIVO = Semi - Marathon Intercommunal de la Vallée de l'Orne. Voilà un an que je n'avais pas fait de semi - marathon. Voilà quelques semaines, voire quelques mois que je m'entraîne assez peu en vue d'améliorer ma vitesse. La raison ? de nombreuses séances vouées à améliorer mes performances sur trail, et par conséquent des sorties plus ou moins longues sur terrains variables, instables, et surtout pentus. Encore la veille je n'étais pas très confiante, et me disais que c'était, quoiqu'il en soit, l'occasion de me re-tester sur du long (ou plutôt, du relativement long). Il y a tout juste un an je battais mon record sur la distance à Hayange (vallée de la Fensch): 1H41 et une dizaine de secondes. Explosée à l'arrivée, mais j'étais à l'évidence bien préparée pour me dépasser un peu plus que les autres fois. Qu'allais - je faire ce matin ? Pluie et froid annoncés ...rien de très favorable, mais bon j'étais inscrite, je n'avais plus qu'à ... . Un grand bol de muësli "énergie" (nouveau, au rayon de mon magasin Bio) avalé, quelques copies corrigées, je m'embarque pour affronter l'épreuve des 21; je passe chercher D…, notre "cinq mille bornards" (cumulés), et nous voilà arrivés peu de temps après à Clouange.

      Nous retirons nos dossards, et surprise, je découvre que je porte le dossard n°1. J'éprouve une certaine réticence à l'attacher à mon tee - shirt; je propose même à N… Z… (une championne) de l'échanger contre le sien: sans succès. Tant pis, j'assume... j'essuie surtout les regards qu'on porte sur mon dossard ... et puis quoi quand j'ai reçu le bulletin d'inscription, je n'ai pas tardé à m'inscrire ! Voilà tout ! Bande de jaloux !

    Entre - temps je croise deux de mes collègues de travail: Pierre et Olivier, néo Clouangeois qui se remet à la course. Il ne pouvait que prendre le départ du SMIVO ...

   Nous sommes sur la ligne de départ: à 9H32 retentit le coup de feu qui nous fait sortir d'une certaine torpeur car on ne s'y attendait pas du tout; tout le monde part, et au bout de 4 secondes tout le monde s'arrête. Il y avait erreur. Pas drôle !

   9H36, enfin on part pour de vrai. Il fait encore frisquet, une petite averse s'est abattue sur nous au moment du départ, cédant ensuite la place à un temps clément et à quelques belles percées ensoleillées sur le fil de l'Orne.

   Je suis vite rattrapée par Olivier qui se propose de m'accompagner et de m'amener à mon objectif: 1H40. Je me colle à son allure, et lui - même s'adapte parfaitement à la mienne. Chouette collaboration sportive (et efficace !). En effet, même si les échanges de paroles sont assez rares, on est sur la même longueur d'onde, et on souffre à certains moments; du coup on ne peut pas se permettre de trop baisser le régime. Et puis les encouragements des uns et des autres (coureurs ou non) donnent toujours un peu d'impulsion. Et E… (blessé) de marteler à chaque fois que je le croisais: "Jeanne, tu es partie pour faire un bon temps". Je finis par y croire un peu, car il n'a pas l'habitude de proférer des paroles en l'air.

    Le SMIVO n'est pas particulièrement facile. En effet, de longues portions de plat sont de temps en temps interrompues par de traîtresses et perverses petites côtes qui ont pour effet d'abaisser  aussitôt la vitesse moyenne. Mais le parcours est agréable et varié. Je reconnais que je suis partie vite, comme d'hab',  (13 à 13,5 à l'heure), mais aux alentours des 14, 15 et 16 km je relâche légèrement la cadence, ce qui n'est pas sans déplaire à mon acolyte qui s'est un peu attardé au ravitaillement du bord de l'Orne (dur de résister aux pâtes de fruits ! quel gourmand !). Il finit par me rattraper, et nous relançons l'allure. Mais sur les derniers kilomètres je le perds de nouveau, ne ralentis pas pour autant (quelle égoïste ! j'avais tout de même un défi à relever, soit dit en passant, euh en courant), et me mets même à accélérer sur les 2 ou 3 derniers kilomètres, plus que déterminée à passer sous la barre des 1H40. Je termine en 4'29'' au km, entends et aperçois  déjà M… (la compagne d'Olivier), Pierre (arrivé depuis longtemps ...) et C… (une autre Clouangeoise - elle aussi venue nous acclamer à l'arrivée) crier "Allez » !" Je fonce je fonce je fonce - veni, vidi, vici les 1H40 puisque mon chrono affiche 1H39 et quelques secondes. Ma joie est énorme, mais je tiens à peine sur mes pattes. Cela dure quelques secondes. D… et Olivier arrivent très très peu de temps après moi. Bravo à lui car pour une reprise c'est super.

    Finalement le dossard était un signe ! Et je continuerai à porter le bonnet rose (à chaque fois il me porte chance).

 

 

 





21/04/2013
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 53 autres membres