« Le grand défi des Vosges » : Niederbronn – les Bains, 19 avril 2015 : un défi que de braver les longs km linéaires …
« Le grand défi des Vosges » : Niederbronn – les Bains, 19 avril 2015 : un défi que de braver les longs km linéaires …
Trail de 58 km (presque 2000 m de D+) dans les Vosges – du – Nord ; je devais faire « le défi des seigneurs » (74 km) mais j’ai préféré être raisonnable et me contenter d’un 58 km. On m’avait néanmoins prévenue que le parcours nous faisait emprunter de larges et interminables chemins et routes forestières à travers le parc naturel régional des Vosges du Nord. Donc rien à voir avec le Vieil Armand, court, mais éprouvant car accidenté.
Arrivés à Niederbronn – les – Bains à 7H, nous prenons le temps de retirer les dossards (et les bières offertes), nous changer, nous poser un peu avant le départ, échanger quelques mots avec la team My sport venue en « convoi exceptionnel ». Il fait frais (températures négatives avant d’arriver en Alsace), mais les premiers rayons du soleil augurent une très belle journée. Le ciel est uniformément bleu, le vent souffle encore par moments, mais les conditions sont idéales pour courir.
Il est 8H ; après un briefing de départ, nous nous élançons pour quelques heures de course, et commençons par un tour de stade pour ensuite monter progressivement dans la forêt.
Ca monte longtemps, mais doucement. Nous courons encore groupés. A mi – parcours, je ressentirai la solitude du coureur de fond …
La nature de la course s’impose très tôt : de longues et monotones pistes forestières. C’est long, mentalement c’est dur.
En plus, depuis le départ, une ampoule sous le pied (malgré le Compeed) m’oblige à modifier quelque peu ma foulée. Heureusement nous nous délectons sur quelques descentes techniques. Néanmoins à mi – parcours le paysage se diversifie de plus en plus. Nous longeons par exemple de magnifiques rochers ou châteaux en ruines.
C’est au 40ème km (après le 2ème ravitaillement) que nous attaquons les choses sérieuses : la « résistible ascension » du Grand Wintersberg qui alterne entre portions très pentues et éprouvantes pour les fessiers, et portions plates.
Petit arrêt pipi
Mais je sens que les relances sont difficiles, poussives, laborieuses … Je me retrouve néanmoins. Un coureur qui fait son premier « long » s’étonne de m’entendre dire que je récupère dans les montées … Il est vrai que je capitulerai une fois sur le plat. 50ème km : arrivée au sommet. Un dernier ravito, bien achalandé, nous attend. Je me réhydrate. Il commence à faire chaud. Il faut dire que je porte un polaire fin + un coupe – vent. Il serait temps que je reprenne l’habitude de courir en tenue plus légère car je n’évacue pas.
Mais bon…bref ça descend, encore quelques bosses, du plat rectiligne, puis ça redescend net jusqu’au stade où je suis tout de même contente d’en finir (j’aurai mis 6H49, 8ème femme). Je ne regrette pas d’avoir réalisé ce trail qui nous a fait voir de magnifiques paysages. Une fois de plus, c’est tout l’intérêt du trail : évasion, découverte, diversité, liberté, contact direct avec la nature, respect et humilité face aux beautés de la nature.
Un bon massage shiatsu
A découvrir aussi
- LA FAMECKOISE 21 avril (6 et 16km)
- Trail de la Croix - Labbé (30 novembre)
- TRAIL DU VIEIL ARMAND (11 avril 2015): un trail physique et chargé d'histoire
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 56 autres membres