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LA LEGENDE DU GRAOULLY, 12 km + 21 km (13 – 14 avril 2019) : l’indomptable vague rouge a enflammé les hauteurs messines et terrassé l’horrifique dragon !

 

LA LEGENDE DU GRAOULLY, 12 km + 21 km (13 – 14 avril 2019) : l’indomptable vague rouge a enflammé les hauteurs messines et terrassé l’horrifique dragon !

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La légende ….

 

"Il y a fort longtemps, un dragon effroyable semait la mort dans la ville de Metz. Planant au crépuscule au dessus de la cité, la gueule grande ouverte, il se nourrissait des habitants imprudents, qu’il déchiquetait de ses énormes crocs. Ses ailes claquant au vent, il terrorisait la population, qui lui donna le nom de Graoully.Ce nom vient de l’allemand « gräulich » qui signifie « monstrueux ».  Malgré de nombreuses tentatives, aucune lance et aucune flèche ne parvenait à percer les solides écailles qui ornaient sa peau verdâtre. Au IIe siècle, Saint Clément vint de Rome pour évangéliser cette région païenne. Déjà bien renommé, il accomplissait moultes prodiges. Un messin vint alors à sa rencontre, et lui demanda, sur un ton de défi, de chasser ce monstre qui avait élu domicile dans l’ancien amphithéâtre romain. Saint Clément s’y rendit donc. Il s’approcha, sans armes, de la tanière du Graoully, sous les regards incrédules de la foule. Les milliers de serpents qui jonchaient le sol de l’édifice s’écartèrent en sifflant à son approche. Le Graoully, entendant cela, sortit de sa tanière. Il se dressa, prêt à attaquer, mais Saint Clément ne bougeait pas. Il tendit sa main vers la créature, et saisit son étole qu’il lança autour du coup de la bête. Il serra le nœud, et traîna le dragon vers les rives de la Seille. De là, il jeta le Graoully qui mourut noyé dans un grand bouillonnement.

 

Ainsi fut délivrée Metz de son emprise effroyable."

 

 

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Le Festival de la Légende du Graoully est un événement sportif messin à ne pas manquer ! Sur deux jours, différentes courses sont proposées, différents formats, différentes formules. Il y en a pour tous les goûts. Ma dernière participation au Graoully s’étant soldée par un abandon, je me réjouis de participer à la 4ème édition, ce qui n’était pas du tout prévu au départ. Apprenant que les uns, les unes, les autres, et encore les autres, et toujours encore les autres y étaient inscrits, je me dis, réagissant comme une gamine capricieuse que je suis un peu ... « Et moi, alors ? j’veux aussi la faire ! ». Certes une semaine avant l’UTTL (un défi de taille dans le Doubs, cumulant aussi deux courses, mais aux dénivelés titanesques et aux tracés exigeants), je me devais d’observer sagesse et prudence. Entre – temps, j’apprends que Nicolas convalescent participe aux 12 km de samedi. Naturellement nous convenons d’une course côte à côte et tranquillou, ce qui n’est pas de l’avis de Dr Barbara qui déconseille fortement Nicolas de courir samedi soir sur un parcours vallonné. J’abonde dans le sens de Barbara, et Nicolas reconnaît que c’est là la meilleure décision à prendre. C’est alors qu’Olivier suggère l’idée que je fasse équipe avec Les P’tits Potos. Immédiatement je consulte l’autre Olivier, lequel consulte le « chef » des Potos : c’est unanime, toute la tribu est contente de m’accueillir au sein du groupe. Pour moi, c’est une grande première, une joie immense, une émotion intense, une fierté de courir aux côtés de coureurs au grand coeur et au corps endurant et résistant, car il faut y aller, il faut tenir le coup dans les côtes et les descentes. Je suis pleine d’admiration et de reconnaissance.

 

 

 

Samedi, peu avant 17H, arrivée au Pâtis en même temps qu’Olivier, les bras chargés de chocolats de Pâques ! Ah quand je dis que ces coureurs ont une âme généreuse, un coeur d’or, je ne me trompe pas.

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Tandis qu’Olivier le poète accompagnera Théo, coureur cadet à l’avenir prometteur, sur le 12 km, je retrouve les P’tits Potos, ma p’tite Flo, la p’tite Karine et tous les autres. Trois joëlettes prennent le départ. L’organisation du Graoully laisse partir la vague faire un tour de stade sous les acclamations vibrantes et enflammées du public, puis au tour des coureurs de prendre le départ et passer devant nous les acclamant à notre tour.

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Nous voilà partis pour de bon pour presque deux heures de partage, de rires, d’ahanements, de bonne humeur, d’amitiés, de sport dans sa dimension le plus humaine. Le temps est frais pour la saison, mais la chaleur humaine est plus que diffuse. Certains passages sont critiques ; pour la première fois, je suis témoin direct des efforts phénoménaux déployés par les Ptits Potos pour vaincre telle ou telle descente ou telle ou telle côte. Je les trouve formidables. Amon tour de tirer sur quelques dizaines de mètres une joëlette, avec Karine. J’avoue que c’est physique ! Mais les forces ne sont nullement ou à peine puisées dans les organismes, les muscles, les nerfs, mais presque exclusivement dans ces coeurs battant à l’unisson, ces âmes valeureuses, cet esprit plein de grandeur et de mérite qui plane au – dessus de la meute toujours plus rougissante du désir de faire plaisir à ceux qui ont besoin des jambes et des bras des P’tits Potos pour eux aussi évoluer dans de beaux décors et capter tous les sourires qui leur sont adressés. Ce sont des moments magiques et émouvants, et comme le dit si bien Olivier, le sourire d’un enfant, d’un ado, d’un adulte en joëlette, c’est la plus belle des récompenses, le plus merveilleux des trophées, la plus précieuse des victoires.

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Dimanche matin… ça caille, peut – être 1 degré, ben oui, on habite dans l’Est … les hivers y sont longs, rigoureux, entrecoupés malgré tout de périodes de redoux … mais ce week – end - là c’est raté … alors on s’arme d’autant plus face aux assauts éventuels du Graoully …

 

 

 

Nous partons assez vite dans le but de se réchauffer … mais voilà que peu après le ravitaillement on entend en plein milieu d’une montée un cri « barbare » ! C’est bien elle, je le savais qu’elle allait nous rattraper, j’avais même prédit que ce serait non loin du ravito. Quelle guerrière cette Barbara ! Nous voilà transformés en trio de Happys décidés à rester soudés malgré les aléas, arrêts pipi et arrêt grosse chute de ma part dans une descente, plus de peur que de mal, ouf … et c’est reparti !

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Encore un week – end sportif et amical formidable que je ne suis point prête d’oublier ! Heureuse aussi d’avoir pu tirer le meilleur sans me faire mal, d’avoir pu profiter un max de cette édition du Graoully, une course à l’ambiance fantastique, merveilleusement bien organisée ! Et génial le cadeau de finisher (bière locale à l’effigie du Graoully)

 



27/04/2019
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