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"Rien que de l'eau, de l'eau ..." Try me à Gandrange

 

 

« RIEN QUE DE L’EAU, DE L’EAU DE PLUIE. DE L’EAU DE LA – HAUT »

 

 

« Et le soleil blanc sur ta peau ». Non, Véronique, en cette nouvelle édition du Try me, c’était plutôt la boue sur ta peau !

 

   Eh oui, les pluies diluviennes de ces derniers jours ont littéralement engorgé les chemins forestiers et métamorphosé la nature en une gigantesque patinoire de boue.

 

   On s’en doutait, on savait ce qui nous attendait ce dimanche du « joli, joli, joli mois de mai » (encore raté !), mais quelques soient les conditions, la course de Gandrange attire chaque année de nombreux coureurs et sait pérenniser sa réputation de manifestation sportive alliant convivialité et esprit trail.

 

   En arrivant sur les lieux, je retrouve plein de coureurs de Metz (notamment les Foulées) – même Stéphane qui ne devait pas être de la partie – et SURPRISE, je me retrouve nez à nez avec deux anciens élèves qui me reconnaissent évidemment sur – le – champ : Florent et Loïc dont je garde de bons souvenirs scolaires (notamment Loïc et ses copies truffées de fautes d’orthographe … !!) ; ils me disent que Jérôme participe également à course. « Vous vous souvenez de lui ? ». « Oui, bien sûr, il est même prof’ de philo chez nous ». Bah, ça rajeunit pas, tout ça. A vrai dire, ils s’apprêtent à faire leur premier trail. J’aperçois enfin Jérôme, pieds nus. Tiens ? en effet, il fait partie de cette tribu encore minoritaire (mais en voie de développement) de coureurs minimalistes. Il me montre ses « Vibram ». Impressionnée !

 

   Le départ est donné à 10H01 précises (il ne pleut pas, pour l’instant) après deux minutes de briefing où on nous ASSURE (des fois que …) que le terrain est très gras. C’est parti, je pars doucement, reste derrière Nathalie qui ne s’emballe jamais : un modèle de régularité, cette coureuse.

Première grosse difficulté : l’entrée dans le bois de Fameck, on s’enfonce, on patauge, on glisse, on souffle beaucoup. J’avais testé au préalable la veille sur une petite portion …

    La pluie commence à tomber au bout de 3/4h de course, mais ce n’est pas gênant. Les arbres font office de parapluie géant (troué par endroits quand même !).

   On débouche sur une route forestière : grande interrogation : c’est à gauche ou à droite ? car une flèche blanche indique à gauche, mais une autre flèche blanche indique à droite. C’est à gauche, car la rubalise « crédit mutuel » est plus à gauche qu’à droite (la course d’orientation, ça sert !). Ca y est, je me revois en Belgique …où justement le trail n’en était pas vraiment un, mais plutôt une épreuve de course d’orientation surprise … On s’engage donc à gauche et au bout de quelque cent mètres on croise un groupe qui revient vers nous, persuadé de s’être égaré. Finalement on retrouve le chemin, puis on s’engouffre dans ce bois tout droit sorti d’un conte de fées, qui m’émerveille à chaque fois que je le traverse. On essuie encore quelques raidillons particulièrement pentus ; Valérie fait comme moi : sur les fesses (technique du toboggan) ! D’autres sont à monter, et là il faut s’accrocher aux branches, ou prendre son élan avant de pouvoir saisir un arbuste et pouvoir se hisser jusqu'au sommet. Finalement, c’est très ludique ! sauf quand un de ses anciens élèves manque de tomber sur vous dans une descente !

   Deuxième ravitaillement : reste la dernière grosse côte à surmonter. Nous nous encourageons mutuellement, Valérie et moi. Mais Valérie est une débutante en trail qui fait le marathon en 3H30 !! Phénoménale, cette coureuse ! Je la laisse partir au bout d’un moment, et suis rassurée : je n’ai plus mal au genou (une mauvaise chute sur un caillou).

   On sort de la forêt, on longe un peu de voie rapide (mais pour le coup je ne le suis pas). Ca devient dur. Moi aussi j’ai voulu opérer en mode minimaliste : pas de réserve d’eau. Je sens que mes muscles en ont besoin, mais tant pis il ne reste plus grand-chose à parcourir. Je résiste, arrive encore à accélérer (une concurrente se rapproche dangereusement de moi, et je crois comprendre que je suis 3ème féminine, alors pourquoi pas mettre un peu de turbo).

    Je franchis enfin le stade, encore 100 mètres à parcourir. Derniers mètres ; il y a des spectateurs, dont Bernard et Xavier venus exprès pour assister à l’arrivée des pauvres coureurs embourbés que nous étions. On aurait dû d’ailleurs improviser un concours !

    Vite, à la douche, puis remise des récompenses. Ca me fait sincèrement plaisir d’être sur le podium aux côtés de deux filles avec qui je m’entraîne à Metz. 2H42 pour elles, 2H44 pour moi.

    J’ai aussi l’immense plaisir d’apprendre que mon ancien élève et nouveau collègue de travail s’affiche à la 6ème place au scratch (en 2H et quelques minutes), et 1er dans sa catégorie. Excellent ! Les minimalistes ont du bon ! Bravo, les garçons qui réalisaient leur premier trail. Et merci pour vos acclamations, pour ne pas dire vociférations quand mon nom a été cité. J’avais deviné que c’étaient eux !

 

 

 

Les fameuses Vibram ...

 

 

 

 

D'autres photos en attente...

Quelques photos de Bernard, que je remercie:

 

 

 

 

 

 

 

 

Le meilleur pour la fin !!  :

 

Marre de ce printemps pourri !


 

Ah, Bernard ce n'est pas gentil de nous prendre en fâcheuse posture !!

 

D'autres photos from le site de l'ASGVO (merci, elles sont chouettes):

 

 

 

 

 

Ci dessous, quelques images d'un remake de Survivor ou Into the wild !!

 

 

 

 





















  

   

  

  

 

  



19/05/2013
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