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Crêtes vosgiennes, dimanche 23 août 2020 : 33 km et 1200 m de D+ : ça monte et ça descend en permanence !

Crêtes vosgiennes, dimanche 23 août 2020 : 33 km et 1200 m de D+ : ça monte et ça descend en permanence !

 

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Nouveau week – end sport, amitié et nature dans les Vosges avec l’assurance que la course mythique des Crêtes vosgiennes sera maintenue, après l’amère mais éphémère déception consécutive au refus de faire prendre le départ à des centaines de coureurs inscrits, alors que toutes les conditions sanitaires étaient a priori respectées. Ces dernières seront par conséquent renforcées, avec succès et pour le plus grand bonheur des coureurs. En plus, il s’agit pour ma part du deuxième dossard de l’année, après le trail hivernal de la Moselotte en février. Que de sorties « off » organisées entre le THM et les Crêtes vosgiennes ! C’est bien aussi, mais franchement ça manquait un peu de pouvoir courir ailleurs sur un sentier balisé et en semi – autonomie. Il faut aussi avouer qu’en mode course « on envoie un peu plus, voire carrément plus ! », et ça c’est grisant, sans parler du plaisir de se trouver dans une communauté de coureurs au sein de laquelle chaque membre armé de ses baskets livre avant tout bataille contre lui.

 

Arrivée à Saulxures – sur – Moselotte samedi dans l’après – midi : on se consulte pour savoir à quelle heure on fait une petite sortie nocturne. L’accueil est chaleureux, le repas assez léger pour ma part, mais pas forcément pour les autres …Lionel, contre - temps oblige, ne pourra être des nôtres sur ce week - end vosgien.

 

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On règle nos frontales, et c’est parti pour une ballade au clair de lune, enfin pas tout à fait, mais le ciel nous offre de quoi émerveiller les yeux.

 

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L’atmosphère est paisible, la longue grimpette jusqu’au rocher nous force au silence et à l’économie de nos forces en prévision de la course du lendemain. Petit arrêt photos au sommet, puis c’est la descente, en sens inverse. La sortie aura duré deux heures. Nos organismes n’auront pas été entamés, bien au contraire.

 

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Lever un peu difficile dimanche, mais nous avons la chance d’avoir notre chauffeur et ami Jean – Marc qui nous emmènera d’abord à la Schlucht (départ des mini crêtes vosgiennes) puis au Markstein (départ du 33). Les températures sont franchement frisquettes. Force est de constater que l’organisation et le déroulement des départs de façon échelonnée sont impeccables. Les coureurs du petit format commencent par de la montée. « Allez, Sophie ! ».

 

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On la reverra une deuxième fois un quart d’heure après, en descente, avant de nous embarquer pour le Markstein.

 

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Il y a du monde, mais aucun regroupement compact qui ferait froncer les sourcils du Préfet. Quelques têtes connues comme Laurent ou Christian le jardinier.

 

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Nous formons des lignes de 10 coureurs, avec un top départ donné toutes les 30 secondes.

 

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Pascal, coureur rapide, s'élance bien avant nous. Je propose à Ollivier de l’accompagner sur les 33 km. Il part 30 secondes avant moi, ce qui nécessite une brève accélération pour me retrouver à sa hauteur.

 

Les premiers kilomètres défilent au rythme des nombreuses montées et descentes sur un parcours instable (cailloux, racines, rochers) qui ne nous ménage pas car nous obligeant à relancer en permanence. Nous appréhendons une série de sommets lesquels font le charme (surtout quand le ciel est découvert) et l’identité de la course, une course exigeante, il faut l’admettre.

 

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Ollivier ne semble pas très en forme … il a beaucoup travaillé les derniers jours, accumulant de la fatigue, et puis il y a des jours avec et des jours sans … pas besoin de se justifier, on ne contrôle pas tout ! Je l’encourage comme je peux. Nous arrivons au Hohneck et y retrouvons Sophie et Jean – Marc. Idem au Lac Blanc !

 

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Ca redonne des forces à Ollivier, mais les 13 km qui restent ne sont pas de tout repos. Il faut gérer. Deux km avant la fin c’est moi qui défaille … hypo … je me ravitaille correctement avant de rattraper mon acolyte. Dernier raidillon, et c’est l’arrivée qui se profile nettement. Allez, tout va bien ! En plus, on a eu du beau temps, pas comme en 2011 (ou 2010?) où 2ni et moi avions affronté le vent, le froid et la pluie sur les 33 km. La bière sera malgré tout méritée et bienvenue !

 

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Prochaine course à dossard : le TAR (Trail des Aiguilles Rouges au départ de Chamonix … compte rendu à suivre).

 

 



24/10/2020
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