SMIVO (Semi – Marathon Intercommunal de la Vallée de l'Orne), édition du 6 mars 2016 : « un semi en mode escort girl »
SMIVO (Semi – Marathon Intercommunal de la Vallée de l'Orne), édition du 6 mars 2016 : « un semi en mode escort girl »
Quelques jours auparavant, Ninon m'envoie un SMS pour me proposer d'accompagner avec elle Thierry au SMIVO. Je suis tout de suite emballée par l'idée, à une seule condition : que ce soit « light ». Elle m'assure que ce ne sera pas violent, Thierry ayant avant tout l'intention de le finir.
La météo s'annonce pluvieuse, mais le soleil est dans les coeurs de tous, organisateurs, bénévoles et coureurs.
Il faut dire que je signe là mes retrouvailles avec le semi (le dernier en date a été justement le SMIVO en 2013 ; lors de l'édition 2014, je ne faisais qu'accompagner à vélo), autrement dit avec le macadam que je foule exceptionnellement, à vrai dire. Je retrouve aussi quelques coureurs/euses habitués de la route ainsi que des organisateurs de courses locales. Un grand plaisir pour moi de les revoir.
Thierry rêvait de faire (au moins) un semi – marathon en 2016, mais rêvait – il de le faire escorté d'une blonde et d'une brune, et qui plus est, traileuses confirmées un peu désorientées quand on leur parle de route, de lignes droites, de plat… ? En tout cas, Thierry est le héros de ce dimanche, et nous comptons, Ninon et moi – même, l'amener jusqu'à la ligne d'arrivée sans rien lâcher.
Le départ est un peu difficile, merci à Nicolas du RAC de nous accompagner sur les premiers kilomètres – sous la pluie, dans le froid et en prise avec le vent – difficile aussi car c'est à la fois l'excitation et l'angoisse qui s'emmêlent chez notre V2 ( = vétéran 2, mais non, je ne suis pas à la page, on dit désormais « master » 2 !! ça fait moins vieux!) dont les réactions sont parfois imprévisibles, mais j'apprendrai au fur et à mesure à le connaître et à anticiper.
Toujours à Rombas
Pour Ninon et moi, c'est aussi l'occasion de papoter, d'échanger sur tout et rien, pendant que certains organismes souffrent (après tout, on a commencé également dans ces conditions – là il y a quelques années, ne l'oublions pas ! ) … Appareil photo en main, je m'efforce de capturer le plus de vues possibles tout en encourageant les coureuses et coureurs, tous méritants. Mais parfois je m'étonne du défilement rapide des km alors qu'on est à 10 km à l'heure. C'est vrai en trail tu fais parfois 10 km en presque 3H tellement c'est raide et escarpé ...
Rombas
Le fil de l'Orne
1er ravitaillement (km 5 env.)
Moyeuvre - grande
2ème ravitaillement (Rosselange, en haut de la côte)
Jusqu'au 15ème km, Thierry assure ( les 10 premiers km sont réalisés en 1H01, ce qui est fort louable et encourageant), mais après ça se complique, mais heureusement tout le monde a un petit mot amical pour lui. C'est l'esprit de groupe, l'esprit de solidarité, l'esprit sportif. Il est vrai que Ninon ne lâche pas de lest, il faut tâcher de couvrir la distance en 2H15 et aller de l'avant.
Début de l'ascension de la côte de Vitry - sur - Orne
"Allez, courage, ça monte encore un peu"
Retour à Rombas
Les tout derniers mètres sont les plus éprouvants : voilà qu'on aperçoit la borne « 20 », c'est bon, on y arrive, l'enthousiasme est à son comble, Thierry est heureux, le plus heureux, et nous d'être les plus fières !! 2H17, c'est mémorable pour l'homme en bleu ! Bravo et sincères félicitations, car après tout, c'est lui qui a couru.
Plus que 100 mètres !
Bref une belle aventure humaine et sportive en ce dimanche de fête des grands – mères. Bonne continuation à Thierry.
A découvrir aussi
- MARATHON METZ MIRABELLE: une édition 2013 pleine de surprises
- BOUCLES DE L'ACIER: 6 avril 2014: édition 100% réussie
- SEMI DE THIONVILLE: 13 avril, une date qui porte chance
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 56 autres membres