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MARATHON METZ MIRABELLE: une édition 2013 pleine de surprises

MARATHON DE METZ : une édition pleine de surprises

 

 

Evénement phare de la ville de Metz, le marathon Metz Mirabelle – 4ème édition – ne cesse de s’améliorer ; il en est de même pour  certains de ses coureurs… D’abord, la météo : on nous annonçait de la pluie et du froid (comme pour l’an dernier où il a plu abondamment) ; il faisait certes 7 petits degrés à 7h du matin, mais pas une seule goutte de pluie n’a osé nous faire l’affront de tomber. L’idéal ! un peu de vent, mais sans plus.

    Autre facteur positif : un parcours repensé, plus roulant, surtout sur les 5 derniers km. Du coup les 10 premiers km étaient assez tortueux (il faut bien faire visiter le centre – ville et ses méandres), puis les « fameuses » lignes droites de la campagne messine (Pouilly, Cuvry, Fleury …) et le finish tout droit et tout plat direct sur la place de la République.

   Bref, de bonnes conditions.

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     Jour J - 1

 

    Pour ma part, j’étais bénévole sur le secteur cathédrale. Il était vivement conseillé d’être à son poste à 7H, et obligatoire de l’être à 7H30, heure à laquelle on coupait les accès sur la place d’Armes et la rue des Jardins.

     Je ne mets pas le réveil, faisant confiance à mon horloge interne. Mais tout d’un coup je me réveille (pressentant qu’il n’était pas très tôt), et que vois – je sur le réveil ? 6H10 !!!!!!!!!!  Panique !!!!!! je m’habille à toute allure, attache vite mes cheveux, asperge mon visage d’un peu d’eau, nourrit les bêtes, avale un jus de fruits, fais vite mon sac, et sors la voiture : il est 6H25 … Arrivée à Metz 22 minutes plus tard, me gare près du lycée George de la Tour, et me rends à la cathédrale en courant. J’arrive à mon poste à 7H pile ! Et puis, pour tout dire (j’en avais oublié de vider ma vessie), je me trouve un bosquet du côté de la cité administrative, après m’être assuré de l’absence de caméras …

 

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    A 7H30 on coupe la circulation ; mon collègue et moi essuyons un certain nombre de manifestations flagrantes de mécontentement voire d’incivisme de la part d’automobilistes ne comprenant pas qu’on puisse un dimanche matin bouleverser leurs habitudes. Le stéréotype selon lequel on classe les Français au top 3 des nations les plus râleuses n’est pas démenti en ce jour de marathon, en ce jour de fête. Moi, ça m’amuse : à force de courir, je suis devenue assez zen, et franchement je LES plains, tous ces ennemis de la fête et du partage.

    9H : départ du marathon.

 

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Quelques minutes plus tard, les premiers arrivent au sommet de la rue des Jardins ; mon collègue me laisse les applaudir (« c’est ta passion, vas – y »). Je ne manque pas de remonter la rue « ….du cloître » (me souviens plus du nom exact) voir si tout va bien pour mon collègue ; par conséquent, je ne pouvais pas voir tout le monde, mais j’en acclame un certain nombre, de nos coureurs messins des Foulées de Tom ou de l’Ecole du marathon de Laurent Léger. D’ailleurs, je l’aperçois : il souffre ! mais il semble bien parti pour s’arracher un chrono sous la barre des 3H.

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Théo, le fils d’Yves aperçoit à son tour son père : il semble très prudent.

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Et puis plein d’autres ! Moi qui avais presque l’onglet, j’ai à ce moment – là les mains en feu à force d’applaudir.

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    A 11h, la police municipale nous libère : direction la République où je retrouve Théo qui entre temps a fait une course jeunes de 3,5 km. Nous nous positionnons ensuite au niveau de l’Arsenal pour voir arriver les coureurs en moins de 3H : « C’est Laurent Léger », crie Théo. « Oui, c’est lui » : on l’acclame, on crie, de vrais hystériques (enfin, surtout moi ; pourtant il n’est pas toujours gentil avec nous …il mettra 2H57 !). Il est midi : toujours pas de Yves. On vois passer Seb’, puis quelques secondes après notre Meusien : 3H16 : Yves souffre ; en effet, ses douleurs aux mollets l’ont ralenti à partir du 30ème km. Pas grave, ça reste un super chrono, et son fils est fier de lui. Moi aussi, Guy aussi, etc …

     Malheureusement je ne vois pas passer les suivants puisque Théo et moi – même retrouvons Yves pour l’accueillir et le soutenir. J’apprends entre temps que Valérie et Joseph ont réalisé un chrono extraordinaire : 3H37 pour elle, 3H38 pour lui. Grandiose pour la blonde platine, au mental d’acier et à la volonté de fer.

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Une tempête nommée "Trovato", laquelle emporte tout sur son passage, y compris le ballon des 3H30 ...    

 

Bref, on lit sur les visages à la fois la douleur mais aussi la joie liée à la victoire sur les 42195 mètres de macadam.

   Mais je n’avais pas complètement terminé ma mission : il me fallait attendre « mon » Pyrénéen : oui, Fernand des Hautes Pyrénées qui était chargé du chronométrage lors du trail du Piau réalisé le 14 juillet dernier.

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Je lui avais promis d’être présente au marathon de Metz. Mais toujours pas de Fernand à l’horizon au bout de 5H30 de course. Je décide de partir à sa recherche ; je remonte en courant le boulevard, fais un arrêt à ma voiture, y dépose mon sac, continue de suivre en sens inverse la ligne bleue, explique aux signaleurs que je suis à la recherche d’un coureur pyrénéen quand subitement je l’aperçois qui arrive péniblement (il n’est pas du tout le dernier ! et puis comme le trail de Piau nous l’a enseigné, « l’abandon est définitif, la douleur est éphémère ») ; je fais avec lui le dernier km, on papote, je l’encourage, il augmente un peu l’allure, et voilà il est finisher du marathon de Metz à l’âge de 68 ans !! c’est formidable ! Il m’avoue même qu’il ne pensait plus à moi, mais la surprise jointe au bonheur sont plus que perceptibles.

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On se dit salut. Il reprend le train le soir même. Il est fatigué, et affirme avoir trouvé ce marathon difficile. Prochaine incursion en Lorraine : peut – être le semi de Nancy !

    Respect !!!

 

Ainsi s’achevait pour moi cette participation au marathon de Metz en tant que signaleuse, spectatrice, accompagnatrice, …

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Podium 1er V4   

 

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Nicolas de l'AC Rombas qui m'avais grandement soutenue en 2012, et qui réitérait l'aventure messine

 

Merci aussi à Bernard pour son sourire, son soutien, ses photos, sa très grande sympathie.

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15/10/2013
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