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LES CABORNIS 9 mars: soleil et dénivelé au rendez - vous

TRAIL DES CABORNIS (69), 9 mars 2014 : 40 km, 2000m de D+

 

 

    Au lendemain d'une journée bien remplie (déjeuner dans les Monts - d'Or et  après – midi shopping à la Croix Rousse à Lyon), je prends le départ à Chasseley (entre Villefranche – sur – Saône et Lyon) d’un trail que je voulais déjà réaliser l’an dernier, mais nous n’étions déjà plus en vacances.

 = trail des Cabornis, de "cabornes" = abri en pierres sèches

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    La distance et le dénivelé étaient raisonnables pour une reprise (après mes deux semaines d’arrêt forcé consécutives à une chute sur le verglas), et maints articles et récits vantaient les charmes de ce trail, alors pourquoi pas, d’autant plus que ma tante pouvait m’héberger. Par ailleurs, la météo était plus que prometteuse. Je m’inscris deux semaines avant : décision était donc prise de me lancer sur ce trail empruntant chemins, sentiers et singles (et un peu beaucoup de routes, à mon goût) à travers les Monts d’Or, et reliant quelques beaux villages comme Saint – Germain au mont d’or, Couzon au mont d’or, Poleymieux au mont d’or … bref, on aura compris que ça se passe dans les monts d’Or !

    Dimanche 9 mars, 8H15, on arrive à Chasseley : les températures sont frisquettes, j’ai les pieds gelés, je garde ma veste polaire pour l’échauffement qui se fera dans les rues de ce village typique des Monts d’Or. 9H04 : départ de la course.

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On est nombreux, très nombreux à nous élancer sous ce soleil resplendissant, généreux, tellement bénéfique pour le moral. On débute par une longue côte, mais problème, je me suis placée trop en arrière au départ, et beaucoup de coureurs qui me devancent avancent lentement. Jusqu’au 15ème kilomètre, je m’ennuie un peu à vrai dire, ça ne monte pas assez, et surtout on se « paie » une longue descente bitumée. Heureusement les bas côtés nous offrent suffisamment d’espace herbeux pour placer nos foulées et soulager les articulations.

    15ème km : séparation entre le 25 km et le 40km ; je me sens soudain esseulée … mais je parviens assez vite à rattraper quelques coureurs avec qui j’échange quelques mots. Mais en arrivant sur Couzon, soit au 17ème km environ, je me donne en spectacle. Au terme d’une descente quelque peu caillouteuse, ou disons plutôt gravillonnée, je culbute sur un petit caillou et retombe à l’issue d’un petit vol plané sur le côté droit : hématomes sur le genou et la cuisse … Je traîne sur quelques mètres, puis je repars allègrement, tant pis pour la douleur qui finit par être anesthésiée sous l’effet des fameuses endorphines …

     Il est vrai qu’à partir du 15ème km les montées sont plus raides, mais jamais très longues, donc en constante relance. Il convient néanmoins d’être attentif dans les passages, et surtout les descentes pierrées que j’appréhende avec beaucoup plus de confiance qu’il y a encore quelques mois.

    2ème ravito : il reste 8 km (en réalité un peu plus, d’après mon GPS). Je me sens bien, mais me réapprovisionne en eau, car les températures soudainement montent en flèche. La montée du Mont Thou est dure, et si le sommet découvre une belle vue sur la vallée de la Saône (quoiqu’un peu voilée par la pollution), le soleil darde sans pitié ses rayons sur nous. Je bois, je bois … On redescend sur Poleymieux, et surprise on passe devant la maison d’une amie de ma tante (que je considère comme une tante)

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en face de laquelle nous attend la dernière côte, difficile je dois l’admettre, mais à aucun moment je me sens dans le « rouge ». Encore deux km, et on redescend sur Chasseley, descente particulièrement technique où là on n’a pas droit à l’erreur, surtout si comme moi on détale à tout allure : beaucoup de pierres, et une invitée spéciale : la boue ! ça faisait longtemps ; cet élément naturel commençait à me manquer … On reprend la route, une dernière boucle autour du village, 40ème km atteint, je pète la forme !!

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     5H09, 5ème femme sur 31.

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On ne traine pas, il faut rejoindre nos pénates, là haut dans l’Est …

   

   



12/03/2014
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