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LES FOULEES DE SAINT  - HUBERT : un succès fou fou fou !

La veille, soit samedi 29 juin, vers 22 heures, alors que je terminais une petite séance de gainage et d’étirements, j’appelle Xavier pour lui demander s’il a toujours l’intention de courir à Gandrange (alors que dans la semaine je lui affirmais que je ne faisais pas les foulées de Saint – Hubert, afin de me reposer un peu). Vous imaginez la surprise du garçon ! il avait déjà prévu d’embarquer notre copine Florence, néo – coureuse qui a déjà à son actif deux semi – marathons, mais aucune course dite « nature ». Une grande première pour elle ! Ca tombe bien, je ne veux pas me surpasser ; je lui propose en effet, une fois sur les lieux (déjà envahis par des hordes de coureurs !) de l’accompagner sur toute la course. Ravie et convaincue, la Flo ! Je lui assure qu’on mettra moins de 60 minutes ; c’est même une évidence, car je sais de quoi elle est capable, pour avoir couru à ses côtés lors de nos entraînements du mardi après – midi. Oui, Florence, c’est une petite blonde hyper dynamique, pétillante, joyeuse, très sportive, franchement déterminée dans la vie, mais aussi très très  … mais ça je le dirai plus loin …

    On s’échauffe donc quelques temps après être passé par la case « inscriptions » : course gratuite, accueil optimal, organisation exemplaire, à l’image des courses de la vallée de l’Orne. J’anticipe déjà, mais à l’arrivée, les coureurs auront droit à un chouette sac de toile mauve à l’effigie de la ville de Gandrange, un beau tee – shirt technique vert, à boire, à manger.

    Départ dans quelques minutes. Je croise plein de gens connus (quelle popularité, cette course !) ; même notre meusien Yves a fait le déplacement. Florence et moi – même prenons place, tandis que Xavier (pour qui c’est une reprise – pour cause de blessure) prend les devants. Il a raison, car le troupeau mettra quelques temps à se disloquer.

   Et ça y est, on s’élance pour deux boucles de 5 km chacune. La température est idéale, le sol boueux par moments, le parcours pas tout tout plat, mais Florence semble à l’aise et sait gérer son effort. Soit j’emboîte mon pas sur le sien, soit j’accélère un peu, mais jamais je ne la sens en difficulté. En plus, je trouve ça génial de coacher ! la preuve qu’elle ne souffre pas trop, c’est qu’elle PARLE BEAUCOUP !!! (c’était le dernier terme de l’énumération composant le portrait de Florence). Ah, quelle bavarde ! une mitraillette, mais il faut avouer que le temps passe du coup beaucoup plus vite. N’empêche, muettes, on aurait facilement mis deux minutes en moins …

   On franchit la ligne d’arrivée au bout de 55’ de course dans un cadre naturel très plaisant. Une belle course nature. 2^ème participation pour ma part. La première fois, il faisait une chaleur accablante. Je ne sais plus quelle année.

   Florence est super contente d’elle. Il y a de quoi. Je suis fière d’elle. Xavier s’est distingué en 43 ‘ : remarquable chrono. Et voilà que Bernard (V3 de Bousse à qui je dois les photos) arrive déjà ! Waouh ! « C’est pour toi que j’ai couru, je voulais mettre 1H08, j’ai mis 1H05 ! ». Fantastique ! Toujours prévenant, généreux, souriant, ce coureur !

    Il faut rentrer…le cœur léger, le corps revigoré, l’âme en paix. Le pouvoir des endorphines !

   Mais tard dans la soirée, Xavier constate que Florence ne figure pas dans le classement: son numéro de dossard n'a visiblement pas été relevé. Pas de chance pour une première !!

Prochain récit : la Foll’dingue (une édition complètement foll'dingue !!! c’était dimanche 7 juillet).