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LA BOU(E) …SSOISE édition 2013

Fin juin, lors des 10km de Gandrange, le trio thionvillois (Florence, Xavier et moi – même)

convient de faire la Boussoise, course nature de 12 km, dimanche 25 août. Pas de parole en l’air, on est au RV ! un peu de retard (c’est un euphémisme) pour Xavier qui, à quelques km de Bousse, se rend compte qu’il a oublié son certif ‘ !! Lui, qui se moquait du gros sac de sport de Flo !! Et encore, c’est Flo qui lui demande s’il a bien pris son certif’…

Mais où sont tes baskets, short et casquette ??

(Vite, on attache son dossard !)

(Notre V4 champion qui remportera encore un pack de bières)

(Les Foulées de Tom sont représentées)

La veille il pleut … et le lendemain de la course il pleut derechef. Pas une goutte ne tombe le jour de la course : on a de la chance, sauf que vers le milieu de la course on maudira toute cette pluie tombée les jours précédents, rendant les chemins particulièrement fangeux, spongieux et glissants.

    On part assez vite : la température est agréable, toute la portion de ville est plate, il y a du monde (plus de 200 participants) et du public pour nous encourager.

Florence que j’accompagne sur toute l’épreuve accuse une belle forme malgré encore une petite santé quelques jours auparavant.

Moi ça m’arrange de courir pas trop vite. Mal pendant 3 jours au genou gauche : la faute probablement à un cours de stretching où j’ai forcé.

    Nous entrons enfin dans le bois où nous attendent en guise de préambule des sentiers assez propres et une végétation bien verte et touffue. Ca monte, ça descend, c’est plat, et ça recommence, mais rien de traître.

   Au 6^ème km les choses se corsent :

les baskets commencent sérieusement à coller, les appuis sont très instables : courir ? marcher ? prudence s’impose du côté de Florence qui commence à faire la grimace …

Je m’apprête à faire une autre photo, tente de saisir Florence qui manque de chuter dans le bain de boue : résultat, ce sont les piles de mon appareil photo qui connaîtront un tel sort. Pas moyen de trouver la 2^ème pile, sans doute enlisée (moi qui ramasse la moindre pile trouvée au hasard, là je commets un acte de pollution irrémédiable). Bon, faut qu’je rattrape ma co – équipière ; je mets le turbo, mais je patine. 3^ème ravito : nous rattrapons la joélette. Sympathique aventure pour la petite fille, dure besogne pour ceux qui la tractent … mais toujours le sourire.

    Nous poursuivons allègrement notre chemin après l’épisode embourbement ; il faut reconnaître que nous dépensons autant de calories à courir qu’à bavarder, ce qui nous vaut quelques remarques appuyées de la part de signaleurs … « L’année prochaine, on fera plus difficile ! » nous lance l’un d’eux.

    On sort de la forêt, plus que deux km, dernière côte ; on arrive au bout de 1H12 d’efforts relatifs …  (je sais que Florence n’était pas à son max). Pas de chance, 2^ème course nature pour Florence, 2^ème fois qu’elle ne sera pas classée (en tout cas pas dans l’immédiat), cette fois – ci c’est dû à un problème technique.

    On se désaltère, puis douche, puis tirage au sort ( je ferai partie des heureux gagnants d’un sac contenant des articles Asics),

puis apéro (tout ça pour 5 euros), puis repas en compagnie de notre Belouche et de coureurs de Metz : on se régalera !!! Trop bonne, la tarte aux mirabelles de Belouche. En fait, tous les gâteaux sont bons.